"Dylan, je sais pas si c'est une bonne idée..." Je regardais mon meilleur ami d'enfance, encore incertaine. Il me proposait un joint, en disant que j'allais m'éclater. Ah pour m'éclater, je me suis éclatée. La meilleure soirée de ma vie. Mais quand on commence, on ne s'arrête plus. Une fois de temps en temps, ensuite c'est tout les mois, puis toutes les semaines et ça fini qu'on ne peut plus s'en passer. Mais j'ai dit oui a Dylan. Parce que c'est mon meilleur ami. Parce que je l'aime... Je fumais se joint sans me rendre compte que je consommais ce qui allait me tuer.

Tout ça a commencer lorsque j'avais trois ans, quand j'ai déménagé à New York. Dylan était mon voisin et on a très vite été très proche. On était inséparable, à l'école comme à la maison. Mais quand Dylan atteint ses quatorze ans, pendant qu'on jouait au parc, il se transforma sous mes yeux. C'est là qu'on s'est fait une promesse, celle de ne jamais rien dire sur sa nature de loup. Et je crois que c'est a cet âge là que j'ai commencé a ressentir des sentiments pour lui, plus que de l'amitié. J'osais rien lui dire, je ne voulais rien gacher entre nous et notre amitié tenais trop a mes yeux. Sauf qu'à l'adolescence, vers 16 ans, il commencait a se tenir avec d'autre garçon, ce qui ne me dérangais pas. Mais ces gars n'était pas bon pour lui. Mais il ne m'a pas écouté et ils l'ont entrainé dans l'enfer de la drogue. Et quand il m'a proposé de le rejoindre... "Bon, d'accord. Ca ne peut pas faire de mal, seulement une fois..."

Ce soir là, le dernier soir de ma vie, nous étions dans une ruelle, il fesait noir et on se partagait un millionième joint. Dylan avait des dettes, mais je n'en avais aucune idée. Je l'ai su cette soirée la, quand les gars sont arrivé. Ça a fini en coup de feux et c'est moi qui ait été touché. Je l'ai vu pour la première fois en pleure devant moi. Il était démoli. J'aurais voulu bouger, le serrer dans mes bras et lui dire que tout va bien aller. Mais j'ai rien pu dire, ni faire. Deux heures après mon arrivé à l'hôpital, je suis morte. Et non, bande d'imbécile! Il n'y a pas de tunnel! Ni de lumière! C'est le vide totale, jusqu'à ce qu'on atteigne l'enfer.

J'ai souffert sans cesse jusqu'à l'apocalypse. Je vis maintenant avec les miens à brooklyn, et j'ai jamais osé retourner voir Dylan. Je ressens toujours quelques chose pour lui et il a surement refait sa vie aujourd'hui....