Histoire:
Je vivais normalement avec ma famille dans la grande île de Manhattan. Normalement est en fait un mot pouvant avoir plusieurs significations. La normalité de cette famille réside à la paix entre ses membres qui est franchement étonnante. Mes parents étaient des chasseurs de vampires, ma sœur était paranoïaque, mon frère était un drogué sans que mes parents ne s’en aperçoivent, faute de leur présence, et il faut croire que j’étais le seul qui faisait mon possible pour que personne ne s’entretue. Mes parents toujours partis risquer leur vie, je restais à la maison pour m’occuper de mon frère et ma sœur même si j’étais le cadet de mon frère irresponsable. Quand Père et Mère revenaient chez eux, je pouvais aller à l’école et lorsque je ne pouvais pas y accéder, les livres me donnaient leur savoir. Je gagnais un peu d'argent en faisant des tours de magie dans la rue ou à l'école et j'ai été souvent en retenue pour ça parce que ça énervait les professeurs.

Un jour, ma sœur mourut due à une surdose de ses médicaments pour sa maladie. Les policiers ont convenu que c’était accidentel. J’ai toujours détesté la police pour son travail médiocre. Je connaissais la haine de Terence, mon frère, envers ma sœur qui rapportait sans cesse ses activités illicites. J’ai donc mené ma propre enquête et lorsque je tenais enfin ma preuve, j’ai attendu le retour de mes parents. Quand Père franchit le pant de la porte en colère, je ne pu me résoudre à lui dire et tentai de le calmer. J’eus un grand choc quand il m’annonça que Mère fut tué par un vampire et qu’il n’avait rien pu faire. Cela me rendit furieux et je l’accusai de l’avoir abandonné. Je reportai mon accusation, car j’étais hors de moi et sa mort me faisait profondément mal. Malgré tout, je refusai son offre de prendre le relais de la famille et chasser avec lui, n’ayant plus grand estime pour cet homme que je croyais bon et invincible. En quelques jours, Père changea de comportement. Il devenait colérique, violent et me battait. Ce fut alors Terence, son favori, qui fut désigné héritier de la famille et accompagna Père à la chasse. Je restais donc seul chez moi et prenais ainsi le temps de soigner mes bleus, mes coupures et les marques de sa ceinture. Mon frère revenait régulièrement blessé, étant trop impulsif et malgré la haine que je conservais contre lui, je le guérissais quand même. Père m’envoya plus tard dans l’armée, m’accusant de poids lourd dans la famille et disant de me rendre enfin utile pour une fois. J’ai obéis sans savoir pourquoi et je suis allé me battre pour la Première Guerre Mondiale en servant l’Amérique. À mon retour, je fus accueillit avec violence par mon père ivre qui disait être déçu que je revienne sans avoir donné ma vie pour faire honneur à la famille. Devenu un homme et plus résistant, je me défendis pour la première fois face à Père qui était étonné. J’appris alors qu’il abusait de ma sœur et qu’il battait ma mère. Ses blessures qu’elle cachait ne concernaient donc pas son travail, mais son mari. Enragé, je quittai la maison.

Je revis mon père à l’âge de 22 ans alors qu’un vampire se tenait entre nous. Il me tenait contre le sol et s’apprêtait à me mordre. Face à cette scène, Père évita mon regard, me tourna le dos et parti sans me défendre alors que ses dents se plantèrent dans mon cou. Même mes cris de douleur ne le firent pas réagir. Lorsque je revins pour chercher mes affaires et partir, Père comprit que j’étais devenu vampire et braqua son arme sur son propre fils. Je ne voulais même pas prendre le temps de gouter son sang Sali par ses bêtises. Je m’en sorti avec une blessure à l’épaule qui me laissa une cicatrice, me rappelant l’arrogance de mon paternel.

Je quittai la ville et voyageai clandestinement pour me sauver de mon père qui me traquait. Je débarquai d’un cargo au New-Jersey sans grands bagages et cherchai une place où me loger. Je trouvai finalement dans une forêt une bâtisse en ruine et m’y installai. Je rénovai la maison de mon mieux sans trop atout, s’arrangeai un puits et usai de chandelles lorsque la lumière venait à me manquer. Je bougeai souvent d’endroit pour me cacher, car les nombreux meurtres attiraient la police. J’erre ainsi depuis des années, ayant un repos durant la Deuxième Guerre Mondiale alors que tous accusaient les Allemands pour les morts. Je repris ma vie de nomade, mais revint à New-York, étant attaché à mes racines malgré ma sécurité mise en danger. Je pris une résolution et m’enfermai dans une vieille maison laissé derrière par ses dommages de la guerre. Encore une fois, je l’a renouvelai et tentai une cure contre mon envie incontrôlable de sang. Je dû me barricader pour surmonter cette envie et mes crises.

Depuis un bon moment, je suis resté terrer comme un animal dans sa solitude alors que la rumeur court dans les rues de Manhatthan et que les jeunes se donnent le défi d’approcher de la maison de l’ermite. Tous revenaient avec la peur de leur vie alors qu’il voyait une ombre et un regard par la fenêtre, rouge comme le sang. Ils sentaient une odeur. Une odeur de sang. Et une main ensanglantée passait par une fente en criant « Du sang! Donne-moi ton sang! » Ils n’osaient pas avertir la police et repartaient en propageant la rumeur. Un ermite cannibale vivait exclu de la société et se nourrissait des soldats Allemands qui ont disparut dans la guerre. Je trouvais tout ceci stupide, mais préférais vivre avec ces idioties que mourir après mon combat pour vivre. Je savais que je pouvais survivre. Mais la solitude et le mal m’affaiblissait sans que je le remarque. Je me bats encore pour vivre dans l’ombre d’un site de guerre présumé hanter. Ainsi, personne à part ces jeunes inconscients ne venaient troubler mon combat intérieur. Après des mois, j’arrangeai une sortie dans l’arrière de la maison pour refaire un puits et boire un peu. Les jeunes étaient davantage effrayés en voyant quelqu’un sortir de là dedans. C'est ainsi que j'ai survécu à cette fin du monde, comme tout le monde l'a appelé.

Maintenant que l'apocalypse a ravagé l'espèce humaine, je sors un peu dans les bois sans côtoyer la société de trop près. Les quelques personnes qui me voient m’évite ou chuchotent entre eux même si nous sommes dorénavant tous de la même race. On s’habitue à la longue, mais leur regard me montre l’inhumanité de ces monstres envers leur semblable qui semble en difficulté malgré leur apparence effrayante.


Physique:
Je mesure environ 1m 78, soit 5 pied 10 pouce. Je pèse environ 175 livres, soit environ 79.5 kilos. J’ai une bonne carrure et une musculature développé comme l’exigeait l’armée. Malgré ma race, mon teint n’est pas si livide. Lorsque mes yeux ne sont pas rouges, leur couleur ressemble à celui des conifères de la forêt qui entoure la maison où je vis en secret. Mon regard semble dur, mais trahi souvent mes sentiments. Je porte souvent des vêtements courts ou je ne porte pas de chandail, me souvenant de l’uniforme de guerre serré dans lequel nous étions. À mon épaule gauche, je porte encore la marque d’une balle que mon père m’avait tiré. Quelques fois, la douleur revient, la balle étant sûrement resté en moi. Tout comme mes yeux, mes cheveux sont d’un brun foncé, palissant lorsque l’été arrive.

Psychologique:
Avant, je souriais souvent et Mère disait que je consolais les âmes blessées. Elle disait que mon rire l'aidait à oublier la dureté de son métier. Aujourd'hui,la mienne étant détruite, je préfère éviter les gens. Je ne parle pas aux autres sans raison et j’en dis le moins possible. De toute manière, personne ne veut me parler, car je leur fais peur en les regardant. Quelques personnes tentent leur chance et certaines filles aussi, mais elles repartent déçues, insultées en m’entendant parler sèchement et leur dire de me laisser tranquille. Mon enfance quoique lointaine m’a marqué profondément et je garde cette rancune contre mon père et mon frère. Par chance, je conservais une photo de ma famille dans mon portefeuille et je n’ai fait que couper les deux inconscients pour garder la beauté de ma mère et le beau sourire de ma sœur que je protégeais. Je garde leur souvenir pour survivre quand les moments deviennent désespérés et conserver leur mémoire.